Apple nous a partagé ses dernières nouveautés mardi dernier. Trois infos à retenir à mon avis:
Le M1 est un processeur qui fera date car versatile. On le trouve désormais dans des ordinateurs fixes (derniers iMacs), des ordinateurs portables (Macbook Air et Pro) et aussi des iPads, ce qui ne se voit pas chez les concurrents PC où l’on a généralement des processeurs très différents selon la machine utilisée.
Nouveauté: Apple annonce les AirTags. Ces petites balises permettent de retrouver des objets comme des clés, etc. Pas très clair comment le dispositif fonctionne mais il semble qu’une batterie amovible soit incluse. Prix somme toute raisonnable à 29$. Les accessoires en revanche, c’est une autre paire de manche.
Je vois déjà un usage intéressant pour les vélos, façon anti-vol, ou pour les animaux de compagnie histoire de les retrouver s’ils éclipsent.D’importants progrès ont été annoncés pour les visioconférences: meilleures webcams et micros, avec également des améliorations software pour l’éclairage etc, façon mode portrait sur iPhone. C’était plus que nécessaire et en même temps, on ne crie pas au génie, puisqu’on parle de webcam 1080…. Il faut dire qu’on partait de très loin avec des équipements intégrés négligés pendant des années.
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Les nouveaux iMacs sont très convaincants, mais j’attendrais un peu personnellement. Mon petit doigt me dit qu’une version PRO nous attend dans l’année. Je n’ai pas d’éléments particuliers à disposition, mais quelques indices:
La diagonale de l’écran n’est pas tonitruante: 24”. C’est plutôt petit pour le standard actuel.
L’écran propose du 4.5k alors que d’anciens iMacs proposaient déjà du 5K.
La webcam intégrée ne fait que du 1080 alors qu’on pourrait imaginer du 4K.
La couleur space grey n’est pas disponible.
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En filigrane, ces annonces entérinent le nouveau monde dans lequel on se trouve désormais, dominé par les visioconférences et le télétravail. Les conséquences de cette nouvelle organisation du travail sont massives:
ça veut dire que les centre-villes vont être peu à peu abandonnés si les travailleurs restent chez eux;
les magasins et restaurants qui en bénéficiaient feront faillite;
certains métiers pourraient en souffrir, par exemple, les entreprises de nettoyage qui assurent la propreté de nos bureaux. S’il n’y a plus de collaborateurs en présentiel, plus besoin de nettoyage;
le nombre de bureaux vides devrait augmenter;
le nombre de cambriolage devrait baisser;
l’immobilier devrait évoluer pour proposer des espaces de travail;
descendre en ville deviendra exceptionnel;
les commerces se penseront en digital only avec le boom des livraisons; se rendre dans un magasin deviendra une formule luxe avec accueil, expérience sensorielle, etc.
Bref, la société va profondément évoluer…
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Tout le monde ment
J’ai terminé la lecture de “Tout le monde ment … et vous aussi!”, un essai vulgarisateur sur les Big Data. Partant des requêtes de Google, l’auteur nous livre des résultats parfois contre-intuitifs sur des sujets aussi divers que la politique, le racisme, la violence, notre sexualité, nos relations familiales, le sport…
Exemple: Dans le monde équestre, les propriétaire de chevaux de courses se basaient généralement sur l’hérédité pour acheter de nouvelles montures. Si un cheval avait des parents qui avaient brillé auparavant, alors le cheval en question pourrait fortement briller aussi. Or, ce n’est pas parce que Roger Federer est l’un des meilleurs joueurs de Tennis que ses enfants brilleront également. Cette manière de penser est donc tout aussi fausse pour les chevaux. Un scientifique a donc cherché quel serait le meilleur indicateur pour prédire le succès futur des chevaux de course. Après avoir analysé des milliers de données, il s’avère que la taille du ventricule gauche du coeur était l’indicateur le plus fiable. Plus ces derniers sont gros, plus le succès est au rendez-vous.
Autre exemple: quand Facebook a inventé le “newsfeed” (qui partage les news de nos amis sur le réseau social), Mark Zuckerberg s’est fait incendier par quantité de mails. “je ne veux pas voir ces infos”, “c’est du voyeurisme”, etc. S’il s’était basé sur ces seuls retours, il aurait peut-être rétropédalé, mais les données de consultation donnait un éclairage très différent de ces messages: le temps de consultation sur le réseau explosait sur la même période, indiquant que la nouveauté était plutôt très appréciée.
Pour résumer, les Big Data donnent des éclairages nouveaux sur nos comportements et nous n’en sommes qu’au début. Ce sont dans les domaines où le moins de données existent que les progrès peuvent être les plus importants, p.ex. le monde équestre qui naviguait à vue avant.
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-E