#195 - Where is Kate?
Kate Middleton a été opérée le 6 janvier dernier. Depuis, nous ne l’avons pas revue en public jusqu’au week-end dernier avec cette photo publiée sur X.
Contexte: en Angleterre, la fête des mères est célébrée en mars. C’est dans ce cadre que la photo a été diffusée.
La photo met mal à l’aise alors que pourtant, tout le monde semble sourire. Personnellement, j’ai buggé sur les bras qui semblent très longs de l’enfant derrière Kate, mais c’est surtout les membres croisés, qu’on voit chez chacun des protagonistes qui interrogent au premier regard. Les doigts de l’enfant au pull vert, les jambes de la fille et la maman, et les mains de l’enfant au pull bleu.
Si vous ressentez un malaise, vous n’êtes pas seul-e. Les internautes ont passé au peigne fin l’image et voici toutes les incohérences qui sont sorties.
Ci-dessous, un zoom sur la manche de la fille pour mieux se rendre compte du problème.
Certains vont plus loin et affirment que le visage de Kate est repris d’une ancienne couv’ de Vogue qui manque de bol accrédite une autre photo qui circule sur les réseaux - et que je ne repartagerai pas - qui expliquerait pourquoi cette couv’ serait réutilisée.
D’autres vont encore plus loin, la meuf va très loin dans sa démarche
L’affaire est si bizarre que l’AFP, Reuters et AP ont retiré la photo de leur base de données (dans le métier, ils appellent ça une kill notification lol) parce qu’elle avait été manipulée, ce qui a entrainé une réponse officielle de Kensington.
L’AFP explique sur Youtube pourquoi ils ont retiré l’image. En gros, elle ne correspond pas à leurs standards d’éthique journalistique.
Depuis, grosses rumeurs sur la santé réelle de Kate, parce qu’en voulant rassurer le public, Kensington a provoqué l’exact inverse. On imagine par ailleurs mal la princesse s’amuser sur Photoshop alors qu’elle a probablement toute une équipe qui s’occupe de ses comptes de réseaux sociaux.
Parmi ces rumeurs, ce tweet lol
Si l’affaire a un tel échos, c’est parce qu’elle souligne notre défiance par rapport aux images dans un contexte de production de contenus synthétiques. Cette affaire fera date comme un cas d’école à ne pas reproduire.
Oui, mais voilà, c’est peut-être la dernière fois qu’on sera capable de détecter des retouches, ce qui repose la question de notre rapport à la vérité. En retouchant la photo, une institution travestit (même à la marge) une photo officielle, ce qui valide un procédé aux yeux d’autres acteurs moins scrupuleux.
Si on vit dans un monde où on remet en cause tout contenu publié, alors est-ce que ça vaut encore la peine de prendre connaissance de ces contenus? La confiance établie entre une institution et son public sera un élément crucial, peut-être même plus important que l’algorithme. Et la moindre erreur ou faux pas coûtera très cher.
Ou alors, ce discours en ligne devient une forme d’entertainement comme le suggère Ryan Broderick…
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Wrapping up
💌 Une version en ligne de mes billets se trouve sur mon blog.
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Love,
-E